Semis Pois de printemps, les clés d’une implantation réussie

Avant toute intervention, le Cetiom recommande de surveiller l'état de surface et l'humidité du sol. « Il est préférable de semer le pois de printemps dès que le sol est ressuyé et réchauffé. » Le pois est semé à une profondeur de 3-4 cm pour éviter les dégâts d’oiseaux et les risques de phytotoxicité avec un écartement compris entre 12 et 35 cm pour éviter le développement de maladies aériennes et diminuer le risque de verse.

« La préparation du sol est essentielle pour assurer une levée rapide de la culture. L’implantation du pois de printemps et le développement de ses nodosités seront favorisés dans un sol poreux. » La battance, ou la présence importante de terre fine, pourront au contraire compromettre leur développement. Pour niveler le sol, un roulage peut être réalisé entre le semis et la levée, avant l'application de l'herbicide de prélevée ou à défaut un passage au rouleau lisse au stade 3-4 feuilles du pois qui contraindrait à attendre 8 jours avant l'application d'un herbicide.

L'institut rappelle qu'il n’est pas nécessaire d’apporter de l’azote. « Une teneur dans le sol supérieure à 60 unités/ha inhibe la formation des nodosités qui permettent au pois de fixer l'azote de l'air. » Les analyses permettent de déterminer s’il est utile d’apporter du phosphore et de la potasse. « En cas de sol pauvre, apporter 55 unités/ha de P2O5 et 85 unités/ha de K2O pour un potentiel de rendement de 55q/ha. » Le Cetiom recommande également d’apporter 30 à 60 unités de MgO (magnésie) au printemps dans les sols pauvres.